Beynes ,Blériot-Plages
Je me suis dit pourquoi ne pas essayer de m'y rendre en planeur,c'est parfaitement réalisable.Mon club de vol à voile se situe à l'ouest de Paris, Beynes, Blériot Plages représente une distance de 230 Kilomètres soit le double, allez et retour.
Il y a un certain prestige, un challenge la traversée de la Manche peut se faire avec un bon planeur mais pas sans un bon encadrement, la sécurité en premier lieu.
Mais le plus important, d'autres pilotes pourraient se joindre à cette belle aventure et qui sait cela peux aboutir à quelques choses de concrets.
Ce projet c'est le combat de ma vie, Oscar Wilde disait: "il faut toujours viser la lune,car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.
J'ai décidé que chaque année, le 25 juillet date anniversaire de la traversée de la Manche, j'essayerais de me rendre à Blériot-Plages.
Je vous présente:
le parcours du combattant.
Tout d'abords, je vous invites à vous rendre sur les pages suivantes (Comment ça marche?, Le vol à voile, les nuages , c'est pas sourcier) pour comprendre comment un planeur vole et ou est la difficulté à réaliser ce parcours.
Chaque années, je vous ferais un récapitulatif de ce périple, distance effectué, des remarques et mes "vaches" passage incontournable pour tous vélivole que j'ai représenté pas cette icône.
vous vous devez de respecter toute ces règles. Car dans l'espace aérien de nombreux autres appareils évolue.
Ami(e)s vélivoles
Je vous invite à venir me rejoindre chaque 25 juillet.
Réalité du parcours.
J'ai compris au fil du temps qu'il était nécessaire
de créé plusieurs parcours,contenu des conditions météorologiques
rencontrés, mais aussi par égard pour mes dévacheurs.
Le parcours du combattant
le petit joueur
le chemin des écoliers
Cette aventure à débuter le 25 Juillet 2009 ,le jour du centenaire de la traversée de la Manche.
![]() |
Mairie de Blériot plage. |
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2016.
La pire des punitions...
La pire des punitions pour un pilote de
planeur, rester au sol quand les conditions de vol son fumantes
(excellentes), c'est comme si vous disiez à un enfant de 5 ans, eh
bien toi tu ne peux pas jouer avec les autres. Je me souviens d'une
époque, je l'avoue à demi mots, ou j'avais passé tout un après midi sur le
terrain sans avoir pu voler, j'avais une boule au font de la
gorge, j'étais près à fondre en larme.
Cette année, pas de stage
à Barcelonnette, pas de vol à voile, pas de fonds.
25 juillet 2016, fidèle à moi même
je me suis octroyer quelques jours de repos, pour marquer le coup en
effectuant un vol local, en biplace. J'avais un rôle assez
particulier, celui du sac de sable (le passager), dans l'état actuel
des choses cela me convenait parfaitement et pour rien au monde, je
me serais permis de louper ce rendez vous.
Côté météo c'étaient royal, en
réalité j'y ironise! (il n'y avait rien à espérer) j'aurais été
encore plus malheureux, Si cela avais été le contraire.
Un grand merci à
Alban qui m'a permis cette petite excursion sur son compte vol.
2015.
Ce jour là, le ciel était gris dans les premières heures matinale, il faisait froid, ce n'est qu'à l'heure du déjeuné que les conditions métrologique se sont légèrement amélioré, et ce n'était pas l'idéale.
Vu de la terre les nuages paraissaient être remplir de promesses.On pouvait voir des alignements de nuages sur des kilomètres ,dans le langage courant, on appel ce phénomène une rue de nuage, ce qui signifie, pour tout vélivoles d'un gain de temps considérable car une fois situé en dessous de ses bases nuageuses ,vous n'avez qu'à vous laissé porter sans jamais perdre de l'altitude.
Ce fut belle et bien une illusions.
J'associe le vol à voile à un sport de combat, il faut se battre et ne jamais s'avouer vaincu .
1 Round: 13:32 13:57
Mon premier vol fut décevant au bout de 25 min de vol, j'étais posé , :(
2 Round:
je me suis fait bananer,bien comme il faut.
14:20 14:49 0:29 :((€€
Le vent ! était le facteur,défavorable.
Les transitions pour passer d'un nuage à l autre, s'avéraient carrément compliquées.
Il fallait pouvoir se positionner, mais OU? pour bénéficier de cette fabuleuse énergie ,c'est la question,que je me posais à chaque échec.
A chaque nouvelle tentative, j'en envisageais une approche différente, mon but n'était plus de partir, mais belle eh bien de rester en l'air. M'éloigner de l'aérodrome, il n'en était pas question cela aurait fini par un atterrissage à coup sur dans un champs non loin de là.
3 Round: Je me suis dit, que cette fois ci serait la bonne:).
A 15:00h ,au bout de quelques minutes j'ai réussi finalement à quitté le vol local. Et enfin , je pouvais ainsi m élancer sur l'un de mes parcours.
J'avais perdu énormément de temps sur le planning initiale prévu. Le vent avait légèrement faiblit, les nuages c'étaient morcelés laissant un soleil pétillant en déclin. Je n'avais plus beaucoup de choix vu l'heure qu'il était , me vacher* dans un champs ou opter pour une vache Aéro,ce qui me paraissait raisonnable (en effet ,il vaut mieux toujours préfèrer se poser sur un aérodrome pour un atterrissage plus safe et un dépannage plus rapide par un avion remorqueur). 17:48 fin du Game à Etrépagny, au bout de 2:48 vol .
Bilan
Avec du recul , j'aurais du attendre un peu plus longtemps avant partir, néanmoins. Ce fut un jour mémorable,tant par la difficulté technique pour rester en l'air mais aussi par le prix que cela m'a coûté en frais de remorquage*.
Ce jour là, le ciel était gris dans les premières heures matinale, il faisait froid, ce n'est qu'à l'heure du déjeuné que les conditions métrologique se sont légèrement amélioré, et ce n'était pas l'idéale.
Vu de la terre les nuages paraissaient être remplir de promesses.On pouvait voir des alignements de nuages sur des kilomètres ,dans le langage courant, on appel ce phénomène une rue de nuage, ce qui signifie, pour tout vélivoles d'un gain de temps considérable car une fois situé en dessous de ses bases nuageuses ,vous n'avez qu'à vous laissé porter sans jamais perdre de l'altitude.
Ce fut belle et bien une illusions.
J'associe le vol à voile à un sport de combat, il faut se battre et ne jamais s'avouer vaincu .
1 Round: 13:32 13:57
Mon premier vol fut décevant au bout de 25 min de vol, j'étais posé , :(
2 Round:
je me suis fait bananer,bien comme il faut.
14:20 14:49 0:29 :((€€
Le vent ! était le facteur,défavorable.
Les transitions pour passer d'un nuage à l autre, s'avéraient carrément compliquées.
Il fallait pouvoir se positionner, mais OU? pour bénéficier de cette fabuleuse énergie ,c'est la question,que je me posais à chaque échec.
A chaque nouvelle tentative, j'en envisageais une approche différente, mon but n'était plus de partir, mais belle eh bien de rester en l'air. M'éloigner de l'aérodrome, il n'en était pas question cela aurait fini par un atterrissage à coup sur dans un champs non loin de là.
3 Round: Je me suis dit, que cette fois ci serait la bonne:).
A 15:00h ,au bout de quelques minutes j'ai réussi finalement à quitté le vol local. Et enfin , je pouvais ainsi m élancer sur l'un de mes parcours.
J'avais perdu énormément de temps sur le planning initiale prévu. Le vent avait légèrement faiblit, les nuages c'étaient morcelés laissant un soleil pétillant en déclin. Je n'avais plus beaucoup de choix vu l'heure qu'il était , me vacher* dans un champs ou opter pour une vache Aéro,ce qui me paraissait raisonnable (en effet ,il vaut mieux toujours préfèrer se poser sur un aérodrome pour un atterrissage plus safe et un dépannage plus rapide par un avion remorqueur). 17:48 fin du Game à Etrépagny, au bout de 2:48 vol .
Bilan
Avec du recul , j'aurais du attendre un peu plus longtemps avant partir, néanmoins. Ce fut un jour mémorable,tant par la difficulté technique pour rester en l'air mais aussi par le prix que cela m'a coûté en frais de remorquage*.
2013-2014
Au cours de ces 2 années rien ne c'est passé comme prévu.
2012.
Comme les années précédente, je suis allé faire un repérage en voiture dans le secteur que je comptais survoler quelques jours plus tard , histoire de me familiariser avec le terrain. j'éprouve toujours cette même sensation, un plaisir intense à effectuer ce type de ballade, mais revenons au jour j : ce jour-là était particulier, je pense que mentalement j'avais franchi une étape.Jusqu’à présent je m'efforçais de respecter ,ma règle de conduite , ne pas insister c’était le maitre mot. Éviter le vache dans les secteurs que je connaissais déjà et faire demi tour si je n'avais pas dépassé Forges-des-Eaux et que les conditions météo ne s'y prêtaient pas. Cette fois ci, quelques soit la distance a laquelle je pouvais être cela n'avait plus d'importance.J'avais un cap a suivre et une destination à atteindre, donc il n'était pas question de revenir en arrière.
Je suis parti, comme prévu le 25 juillet et je suis resté un long moment au dessus du bois de Beynes , que nous vélivole de cette régions chérissions. Je ne voulais pas, reproduire les mêmes erreurs que les années précédentes , me précipiter.
Dés que j'avais franchis Goupillières, j'étais parti. je suis arrivé jusqu'à Etrépagny. Les conditions de vol étaient excellentes, un ciel bleu avec des nuages et de nombreuses ascendances. Alors que je réfléchissais à la meilleure direction à prendre, subitement ! Un message général du starter notre aérodrome avait été adressé à tous les membres du club.
Nous devions, à tour de rôle donner notre position et notre altitude à la radio,
un planeur avait été vu par un avion de ligne dans une zone règlementée.
Chaque territoire est quadrillé selon plusieurs zones qui se chevauchent par moment les unes au dessus des autres , chacune d'elle représente une altitude et un secteur de vol bien déterminés. Certaines d'entre elles nécessitent du matériel spécifique pour y accéder.
Pénétrer dans une de ces zones sans autorisations est une effraction et s'avère dangereux pour le pilote , le risque majeur étant la collision avec un avion de ligne dans le pire des cas et des sanctions pénales et financières lorsque l’effraction a été constatée. Mais aussi, des retombés , restrictions supplémentaires peuvent être mises en place, pénalisant les clubs environnants.
Eh bien voyez vous ,ce simple fait aussi insignifiant soit-il m'a perturbé. Après avoir fait le nécessaire, j'ai poursuivi ma route.Le parcourt que j'avais choisi traversait de nombreuses zones que je devais contourner pour certaines.
Je suis arrivé dans la commune de l'Esclavelle (76270),à 4km de Neufchâtel en Bray. D'ici j'apercevais à l'horizon , la mer.Les nuages qui étaient beaucoup plus nombreux à mon départ avaient disparu, ne laissant derrière eux qu'un ciel bleu.
J'avais perdu pas mal d'altitude , il n'était plus question de poursuivre mon chemin, mais d'assurer un terrain pour me poser.
Je devais choisir rapidement un champ parmi ceux que je survolais , répondant à plusieurs critère .En local de ce terrain , j'ai tenté de raccrocher ( reprendre de l'altitude) malgré mes efforts , je n'ai pu poursuivre cette recherche de l'ascendance qui aurait pu me permettre de poursuivre ce trajet.
J'ai fini par me poser , cette aventure était terminée. Elle devait laisser place au rituel que tout vélivole connait, le dévachage.
En premier lieu , avertir le club que cet atterrissage inhabituel s'était bien passé, lui indiquer les coordonnées exactes, pour qu'on vienne me chercher,aller à la rencontre du paysan pour lui expliquer ce qu'est un planeur, tout ceci avec beaucoup de courtoisie,qu'il comprenne pourquoi vous vous trouvez en plein milieu de son champ.
Puis préparer le planeur pour son démontage.
Et enfin attendre que votre équipe de dévacheurs arrive sur les lieux. Chaque vol est diffèrent ,il en est de même pour les vaches. D'un seul coup vous passez de la solitude absolue a quelque chose de nettement plus agréable par moment. Cette fois ci, le paysan est venu me voir avec l'un de ses fils qui était en tracteur, ensuite j'ai eu droit à la visite du maire de la commune , un homme d'un certain âge et des plus accueillant. Il m'a aidé à sortir mon planeur du centre du champ et de le rapprocher au plus près de la départementale D915.
En signe de gratitude , je lui ai accordé de toutes les photos qu'il voulait avec ses 3 petites filles , qu'il est allé chercher pour l'occasion . Elles se sont toutes prêté au jeu, sauf la dernière assez farouche qui ne voulait même pas s'approcher du planeur. j'ai fait aussi la connaissance de l'ancien maire qui lui est passé me voir a plusieurs reprises et dont la gentillesse m'a touché, la premier fois il était en vélo, la seconde il est allé sa femme pour immortaliser cet instant, et la dernière pour me ramener de quoi boire et manger, me tenir compagnie en attendant l'arrivée des dévacheurs.
Au final de nombreuses personnes se sont arrêté. La nuit était tombée , la chaleur de l’après- midi avait disparu, je m'étais abrité dans le planeur car il fait toujours à l'intérieur, a l'affut du moindre signe quelconque dans cette obscurité. Alors que je n'étais préparé à dormir dans le planeur, je fus surpris de les voir arriver.
2011.
"Les jours passent mais ne se ressemblent pas ". Ce proverbe prend tout son sens lorsque l'on fait ce genre d'activité. La veille je m'étais posé à quelques kilomètre du terrain,je me suis fait avoir à cause du vent. Le jour J ce n'ai qu'a partir de 14 h que les conditions météo était réellement exploitable . j'ai pu me rendre jusqu’à Montroy, à quelques kilomètres de Gournay en bay à 17h30 je faisais demi tour,les conditions météo ce dégradait a nouveau.
2010.
PREMIÈRE TENTATIVE EN SOLO
La météo n'était pas au rendez-vous.
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